Femto Lasik

Retouche Laser

Un des gros avantage du LASIK est de permettre d’effectuer des retouches efficaces et confortables, même tardives, en cas d’évolution de la vision. Ceci peut être utile pour re corriger une myopie qui aurait continué à évoluer, affiner la correction en cas de myopie, d’hypermétropie ou d’astigmatisme résiduel, ou encore de redonner de la « vision de près » chez les patients devenus presbytes, et opérés de LASIK dans le passé.
Avec cette technique, il est possible, chirurgicalement, de le ressoulever en employant une technique adaptée. Contrairement au LASIK, la techniques SmiLe ne permet pas de retouches sans changer de technique, et oblige à effectuer une PKR. La possibilité d’effectuer des retouches est un avantage fondamental du LASIK.

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Que voit on pendant le laser ?

Cette interrogation est souvent angoissante pour les patients: Pendant la procédure, la vision peut être très voilée pendant certaines phases ( réalisation du capot avec le LASER femtoseconde). Il n’y a rien de très inquiétant, et la lumière du laser n’est pas véritablement perçue car elle ne pénètre pas dans l’oeil (elle est focalisée sur la surface de la cornée). Si la première étape (dessin du capot sur la cornée avec laser fentoseconde) est un peu génante avec une sensation d’écran noir. Lors de la deuxième phase ( laser excimer qui corrige la vision) il convient de bien fixer un repère lumineux: un point vert bien visible au centre des lumières. Dans tous les cas, si vous n’arrivez pas à fixer cette lumière, un système de « traker » recentrage automatique permet d’assurer un traitement parfaitement centré et fiable.

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Entre 55 et 65 ans ? quelle technique choisir ?

En tre 55 et 65 ans, le LASIK peut ne pas convenir pour corriger l’ensemble de votre défaut visuel. On peut alors décider de faire une chirurgie du cristallin, comme pour une cataracte..

Qu’est ce que la cataracte ?

La cataracte est l’opacification d’une lentille, située derrière l’iris à l’intérieur de l’œil, appelée cristallin. Le seul traitement actuellement possible est chirurgical et a bénéficié de progrès techniques considérables ces trente dernières années. Il consiste à émulsifier puis vider le contenu du cristallin pour y installer à la place une lentille artificielle synthétique à travers une petite incision faite dans la cornée mesurant de 1,5 à 2,75 millimètres selon les techniques. Il s’agit de la phacoémulsification utilisant une sonde qui vibre dans l’œil émettant des ultrasons.

L’acte chirurgical est réalisé, dans la très grande majorité des cas, en «ambulatoire» sous anesthésie locale par simple instillation de gouttes anesthésiantes ou par une injection de produits anesthésiques autour de l’œil. La personne opérée arrive dans le centre chirurgical dans la matinée et peut retourner à son domicile dans l’après-midi même.

Nouvelles techniques

Parmi plus de 500.000 chirurgies de la cataracte pratiquées en France chaque année, la fréquence de complications opératoires et postopératoires est extrêmement faible et est identique à celle rencontrée dans le reste du monde. Cependant, comme pour toute chirurgie, les risques ne peuvent pas être nuls même s’ils sont minimes.

Le taux global de complications bénignes ou sévères ne dépasse pas 1 à 1,5 %. Il varie selon l’état général du patient. Les risques sont supérieurs chez les patients fragiles tels que les diabétiques, les immunodéprimés ou ceux déjà atteints d’affections oculaires préexistantes à la chirurgie de la cataracte. Il s’agit essentiellement de patients présentant déjà des maladies des autres structures de l’œil atteignant la cornée, l’iris, le vitré, la choroïde ou la rétine.

Les problèmes et les difficultés survenant pendant l’opération sont très rares et souvent imprévisibles. Le chirurgien a soigneusement évalué la globalité du cas de chaque patient avant l’intervention mais certains problèmes liés à la fragilité et à la nature propre de chaque œil risquent de survenir pendant l’opération. Ces incidents peuvent conduire à placer le cristallin artificiel devant l’iris et non pas dans l’enveloppe du cristallin, voire à décider de ne pas mettre de cristallin artificiel, à enlever un fragment d’iris, à enlever une partie du vitré s’il se produit une brèche dans l’enveloppe cristallinienne, à aller chercher un morceau de cristallin tombé dans le vitré. Très exceptionnellement, une hémorragie peut se produire et mener à la perte de la vision ou à la perte de l’œil.

Une fois opéré, l’œil récupère très rapidement en quelques jours une bonne vision sous réserve qu’il n’y ait pas de lésions préexistantes de l’œil. Chez près de 25 % des patients, l’enveloppe du cristallin peut devenir opaque dans les années qui suivent l’opération. On ressent alors un flou visuel comme si la cataracte réapparaissait, c’est la cataracte secondaire. Il suffit de pratiquer une ouverture de l’enveloppe opaque du cristallin au laser Yag pour redonner une bonne vision.

Un bon suivi est nécessaire

Après l’opération, même si celle-ci s’est bien déroulée, certains incidents peuvent se rencontrer. Les complications graves sont très rares. Elles imposent parfois une réintervention et peuvent aboutir très exceptionnellement à la perte de la vision de l’œil opéré ou à la perte de l’œil lui-même. Les deux complications les plus graves sont les infections postopératoires (1 à 3 cas sur 1 000), qui peuvent entraîner la perte de l’œil, et le décollement de la rétine (moins de 1 cas sur cent), qui nécessite une nouvelle chirurgie. D’autres incidents peuvent se rencontrer : chute de la paupière supérieure, hématome de la paupière ou au niveau du blanc de l’œil, vision de mouches volantes, crainte de la forte lumière, vision double, choc accidentel sur l’œil opéré, trouble de la cornée, cicatrice non étanche, augmentation de la pression dans l’œil, déformation de la cornée, extraction non complète de la cataracte, puissance du cristallin artificiel inadaptée, déplacement du cristallin artificiel, inflammation de l’œil, brûlure de la rétine par l’éclairage du microscope opératoire, œdème de la rétine au niveau de la macula.

Encore une fois, les complications graves sont exceptionnelles et sont dans tous les cas consignées dans une fiche d’information élaborée par la Société française d’ophtalmologie qui reprend tous les éléments cités plus haut. Avant la décision d’opérer, cette fiche est commentée par le chirurgien qui répond aux questions des patients et est ensuite signée par le patient lui-même après un délai de réflexion afin de permettre la réalisation de l’acte chirurgical chez une personne bien informée.

Certaines complications peuvent survenir juste après l’intervention mais aussi après plusieurs semaines, voire des mois, d’où la nécessité d’un bon suivi des patients après l’opération.

Ainsi la chirurgie de la cataracte est parfaitement codifiée. Le danger est minime mais il faut savoir qu’il existe. Les chirurgiens sont expérimentés et leur formation leur permet de prendre en charge les aléas liés à l’opération. De nouvelles techniques visant soit à diminuer la taille de l’incision (phacoémulsification biaxiale déjà pratiquée couramment) soit à pratiquement robotiser les différentes étapes de l’intervention (utilisation d’un laser femtoseconde pour pratiquer les incisions et l’émulsification du contenu cristallinien, technique bientôt disponible) permettent de réduire davantage les faibles risques de la chirurgie de la cataracte.